Nous pouvons gagner l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation de nos salaires et le financement de nos services public.
Il nous reste quelques jours pour échanger entre collègues et empêcher le pire en construisant un avenir de progrès social qui commence avec le vote de ce dimanche.
Défendre des revendications qui améliorent nos vies
Avec 28 %, le Nouveau Front Populaire a déjà 32 élus au 1er tour, 125 candidats en 1ere position et 158 en 2nd sur un total de 413 candidats qualifiés au 2nd tour. Il est en situation d’être l’alternative républicaine et sociale au RN et de mettre enfin à l’ordre du jour, par la pression populaire, le progrès social. Nous sommes à peine à 400 000 voix du RN.
Son programme reprend en grande partie les avancées pour lesquelles nous nous battons au quotidien, notamment :
• La suppression de la retraite à 64 ans et le retour à 60 ans ;
• L’indexation des salaires sur les prix pour éviter le tassement des salaires, et l’augmentation des pensions de retraites ;
• L’augmentation du Smic pour protéger les salaires les plus faibles et pousser tous les salaires vers le haut ;
• Le rétablissement des CHSCT pour l’amélioration des conditions de travail ;
• Des services publics partout, pour toutes et tous ;
• L’abandon définitif de la réforme de l’assurance chômage.
Oui, il y a de quoi être en colère tellement nos conditions de travail se sont dégradées, nos salaires n’ont pas suivi l’inflation et nos employeurs font la sourde oreille profitant des politiques « tout pour l’entreprise » mises en place depuis 7 ans par les gouvernements successifs. On retrouve le même mépris dans les budgets alloués aux négociations de nos classifications.
En campagne, le RN joue la carte du social mais c’est un mensonge pur et simple : seules les mesures racistes et liberticides seront appliquées. La famille Le Pen et leurs héritiers n’ont pas changé de projet, ils l’ont juste redécoré.
Mais le RN a déjà annoncé ne plus vouloir revenir sur la retraite à 64 ans. Il espère ainsi rallier les Républicains partisans de la retraite à 65 voire 67 ans. Un tour de passe-passe et un cadeau aux patrons comme sa soi-disant augmentation des salaires qui consiste en fait à supprimer les cotisations sociales, c’est-à-dire réduire le salaire brut au détriment des droits futurs (maternité, maladie, retraite, chômage…)
Entre des adversaires ou des ennemis le choix est vite fait. L’extrême droite amplifierait le projet de régression sociale d’Emmanuel Macron, avec en plus, des politiques racistes qui opposent les travailleuses et les travailleurs entre eux pour les affaiblir toujours plus, au profit du patronat. D’ailleurs, ce dernier ne s’y est pas trompé ! Il choisira toujours l’extrême droite à un programme réel de redistribution des richesses.
Le moins de députés d’extrême droite possible
En arrivant en tête dimanche, l’extrême droite peut, par les urnes ce 7 juillet, accéder au pouvoir pour la première fois depuis le régime pétainiste. C’est un danger mortel pour notre démocratie et pour les travailleuses et les travailleurs.
L’extrême droite, on sait quand elle arrive au pouvoir, mais jamais quand elle repart. Une fois au pouvoir, elle fera tout pour le garder à n’importe quel prix. C’est ce qu’elle a fait au Brésil avec la tentative de coup d’état de Bolsonaro.
Pour ceux qui « ont essayé l’extrême-droite » cela s’est traduit pas l’augmentation du taux de pauvreté de 11 points en Argentine et en Italie, en Italie la suppression de l’équivalent du RSA a d’ailleurs été immédiate.
