1000 conseillers supplémentaires et hausse des salaires !
Une rentrée catastrophique se profile
A peine sortis du confinement, du télétravail et de congés amplement mérités, les salariés des missions locales se retrouvent face à des jeunes désemparés autant qu’inquiets, sollicitant à juste titre des solutions concrètes en termes de formation, d’emploi, mais également de logement et de mobilité.
Les prochains mois s’annoncent très difficiles pour les jeunes et les salariés des missions locales.
La pression aux chiffres s’accentue
Malgré le confinement, malgré une année 2020 perturbée et anxiogène pour les jeunes et les salariés, les Directions continuent de favoriser une logique de « rentabilité et la productivité » en imposant des objectifs quantitatifs individuels à atteindre (entrées PACEA, Garantie Jeunes) au détriment d’un accueil et d’un accompagnement individualisés de qualité.
Il va falloir augmenter les salaires : le salaire mensuel moyen en mission locale est de 600 euros inférieur au salaire mensuel moyen en France. Les patrons de l’UNML refusent toute hausse de salaire depuis 2017 !
#1jeune1solution8000€pourlespatrons #Macronsefoutdesjeunes
Alors que tout le monde sait que les jeunes sont et seront les premières victimes de cette « crise sanitaire » qui permet de justifier des licenciements boursiers par milliers, le Président des Riches déclare que les jeunes seront sa priorité…mais seulement pour un été.
La plupart des mesures annoncées (la CGT missions locales proposera un dossier d’analyse de ce plan prochainement) ne sont que du recyclage de mesures antérieures, auxquelles viennent s’ajouter l’obligation de formation dont le décret du 5 août vient de mettre fin aux principes fondateurs des missions locales : la libre adhésion et la libre déclaration. L’UNML et le gouvernement viennent de transformer les missions locales en « flics des jeunes 16 /18 ans et de leurs familles ».
La Covid19 a bon dos, elle permet de justifier toutes les atteintes à nos libertés comme le souligne la CNCDH.