Une fois de plus, guerre et austérité générale sont au cœur de nos préoccupations et restent les points de départ de nos luttes.
Les missiles survolent nos têtes et tuent des populations entières. Nos adversaires de classe continuent de nous utiliser comme de la chair à canon. L’argent coule à flots pour l’effort de guerre. Les États-Unis s’apprêtent à déclarer la guerre à l’Iran.
Les guerres sont les symptômes d’un capitalisme toujours plus avide. Bravo à tous ceux qui s’y opposent. Bravo aux dockers de Fos, Gênes, Anvers et les dockers grecs du Pirée qui continuent de bloquer l’équipement militaire à destination d’Israël.
Espérons que cet exemple devienne la norme. Continuons de participer à toutes les initiatives pour la paix.
En France ce sont les idées nauséabondes d’extrême droite qui prospèrent et gangrènent la société. Dans les gares que nous fréquentons, dans les trains que nous empruntons sont désormais organisées des rafles. Les consignes du ministère de l’Intérieur sont claires : il faut repérer et ficher celles et ceux qui doivent quitter notre territoire. Le gouvernement poursuit sa feuille de route en préparant le terrain pour l’arrivée au pouvoir des fascistes lors des prochaines élections présidentielles. Notre Fédération apporte tout son soutien à nos camarades CGT cheminots et de la police qui ne cautionnent pas ces pratiques. Il est de notre rôle de ne pas rester spectateurs face à ces situations et de s’y opposer.
Dans ce climat réactionnaire, les droits des personnes LGBTQIA+ sont menacés. La CGT appelle à participer aux Marches des Fiertés partout où elles sont organisées notamment à Paris le 28 juin 2025.
Au conclave, la fumée blanche n’est toujours pas sortie. Pourtant, ça sent le brûlé. Les cardinaux macronistes sont toujours occupés à organiser notre droit à la retraite que nous ne pourrons bientôt plus prendre de notre vivant.
Les pseudos négociations n’amélioreront rien, bien au contraire. Au mieux c’est de l’enfumage, au pire c’est un véritable danger avec le spectre de la capitalisation. Leur objectif : moins de retraités et des pensions réduites. Nous n’oublierons pas qu’il y a ceux qui ont accompagné le conclave et ceux qui l’ont quitté.
La remise en cause des droits sociaux est partout. Des contrôles s’organisent et deviennent l’activité principale des salariés et agents censés accompagner les précaires et les assurés sociaux sur qui plane le soupçon de la fraude organisée. Déjà les algorithmes prennent le relais. A l’instar de la mobilisation des Missions Locales du 15 mai dernier, nous revendiquons toujours l’abrogation de la Loi liberticide pour le Plein Emploi.
D’autres lois sont à combattre, en premier lieu le PLFSS que nous savons d’ores et déjà désastreux pour nos droits et notre système de santé. Il est indispensable de porter le 100% Sécu.
La répression syndicale continue de faire rage dans nos rangs. C’est au tour de notre camarade des Ateliers et Chantiers d’Insertion d’en subir les conséquences. Son patron l’empêche de militer. Le 24 juin prochain, la CGT se mobilisera à Saint Nazaire pour soutenir notre camarade.