Mobilisation, action : 10 septembre – 18 septembre – 9 0ctobre … et jusqu’à la « gagne » !
Encore un été chaud, au national comme à l’international, où les « grands de ce monde » entretiennent tensions, conflits, guerres, cherchant par tous moyens à élargir leur champ de domination, que ce soit à l’Est de l’Europe ou au Moyen Orient et dans de nombreuses parties du monde. L’ordre capitaliste entend s’approprier, piller toutes les richesses de la terre et des océans au détriment de notre planète déréglée, abimée, menacée par cette surenchère mortifère où l’effroyable course aux armes entretient cette politique de la force quand toute logique devrait faire prédominer dialogue et diplomatie. La folie génocidaire de Netanyahou à Gaza et en Palestine occupée n’a plus de limite, profitant de l’apathie des dirigeants français et de l’Union Européenne, tristes spectateurs d’un marchandage piloté par un Trump qui se voit déjà « prix Nobel de la Paix ». Même s’il s’agit d’un premier pas, il faudra plus que cette reconnaissance de l’Etat palestinien par la France pour faire bouger les lignes, il y a urgence à cesser toute coopération avec le gouvernement israélien et prendre toutes sanctions à commencer par la cessation des livraisons d’armes.
Après avoir obéi à Trump en décidant 800 milliards d’euros de dépenses d’armement, lors du dernier sommet de l’OTAN, la présidente de la commission européenne a validé un don de 600 milliards d’euros aux Etats Unis, les dirigeants européens se sont engagés à acheter pour 750 milliards d’euros d’énergie fossile. Comment ne pas s’offusquer d’un tel racket à l’heure où l’on demande aux peuples de se serrer la ceinture (vous avez dit « économie de guerre »).
C’est dans ce contexte que le 1er Ministre vient nous servir un budget d’une violence inédite pour les salariés et retraités. Après avoir tenté de « draguer » la CFDT, invité qu’il était en « guest star » de l’Université d’été de ce syndicat, il s’est ensuite tourné vers ses alliés du MEDEF pour entendre Patrick Martin, le patron des patrons, telle une star sur le cours central de Rolland Garros, dans un émouvant plaidoyer, asséner à ses troupes « qu’il n’y a pas de proposition alternative crédible à celle du gouvernement actuel ». Ouf, comme disait Bayrou devant la presse, quelques jours auparavant, « c’est moi ou le chaos ». Le MEDEF précisant même, par la voix de son président dans les Echos qu’il ne peut consentir aucun effort, au nom des « intérêts du pays ».
Méditons quand même un peu sur ces chiffres, venant tout droit de la Commission du Sénat, qui établit qu’en 2023, ce sont 211 milliards d’euros d’aides publiques qui ont été versées aux entreprises (sans contreparties). Un rapide calcul, pour 27 millions de salariés en France en 2023, cela représente 7 814 euros annuels, soit 651,23 euros par mois et par salarié.
Mais faisant fi de ces réalités, ce plan d’austérité, présenté en guise de testament politique par un Bayrou, premier fusible de Macron, prévoit de faire les poches des plus modestes, d’achever la démolition de nos services publics et de casser notre Sécurité sociale.
Le Comité Confédéral National de la CGT a pris ses responsabilités en appelant à la riposte dès le 10 septembre dans un processus de mobilisation que nous espérons la plus unitaire possible. Vous trouverez, dans cette publication, l’appel de la Commission Exécutive de la Fédération CGT des organismes sociaux, auquel s’associe pleinement notre UFROS en direction des retraités, avec les différentes étapes de mobilisations et d’actions dans la durée : 10 septembre – 18 septembre – 9 octobre….. et jusqu’à la GAGNE.