Avec le projet de loi sur la réforme des retraites, le gouvernement accumule les fausses promesses sur l’emploi des seniors. Il annonce s’attaquer au problème du chômage des seniors (le taux d’emploi des 55-64 ans atteint 56,8 % contre 62,6 % dans la zone euro) mais ne propose dans sa réforme qu’un seul levier : la création d’un index, renseigné par les entreprises, à l’image de l’index égalité professionnelle dont on connait déjà les limites.
La réforme Sarkozy de 2010 qui a déjà repoussé l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans fait apparaitre aujourd’hui ses conséquences néfastes sur la santé des travailleurs et plus particulièrement des travailleuses. Avec la réforme Macron/Borne, les 1ères de cordée sont les grandes oubliées. Contrairement à ce qui est présenté, les situations de précarité dans lesquelles elles se trouvent déjà, non seulement ne sont pas prises en compte mais au contraire accentuées.
Malgré une forte contestation populaire avec 2.5 millions de personnes dans les rues à chaque mobilisation et plus de 90% des travailleurs opposés à cette réforme, le gouvernement reste sourd. Isolé et affaibli par ses mensonges, il cherche appui auprès d’une poignée de parlementaires républicains trop heureux d’exister à nouveau médiatiquement.
Après les succès des journées de mobilisation qui ont débuté le 19 janvier, les manifestations des 7 et 8 mars ont non seulement confirmé le niveau des appels précédents mais les ont amplifiés. Des millions de travailleurs, de retraités, de jeunes, de privés d’emplois continuent de mener la lutte pendant que la population rejette de plus en plus massivement cette contre-réforme des retraites.
Nous constatons de plus en plus de tentatives de censure de la part des employeurs, ceux-ci considérant que leur pouvoir de direction est sans limite. Ils tentent d’imposer une vision du syndicalisme consensuel et limité à l’espace professionnel avec un argument qu’ils jugent inattaquable : nos publications seraient politiques et non syndicales.
Sous un discours aux apparences sociales, l’extrême droite porte les intérêts des puissant·es, au détriment des travailleuses et travailleurs, des personnes privées d’emploi et des retraité·es.
La FNPOS CGT s’indigne des résultats des élections européennes du 9 juin et de la décision de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale. Fidèle à ses valeurs humanistes, de solidarité, de justice et de progrès social, la FNPOS CGT prend toutes ses responsabilités en s’engageant aux côtés du Front Populaire. La CGT est indépendante mais pas neutre.
Il n’est plus minuit moins le quart mais minuit moins une. Ce que nous avions prévu de faire en 3 ans pour empêcher l’extrême droite d’arriver au pouvoir, nous devons le faire en 3 semaines. Ce n’est plus une course de fond que nous menons mais un sprint. Il y a urgence.
Les élections européennes ont amplifié la crise démocratique: la moitié des citoyen·nes ne se sont pas déplacé·es pour voter. Parmi les votant·es, l’extrême droite a recueilli plus d’une voix sur trois.
Sans revenir sur l’analyse de la situation, qui est détaillée dans d’autres communications de la CGT (communiqué de presse confédéral, tract aux salariés, etc.), les organisations du CCN mesurent le caractère gravissime de la situation issue de l’élection du 9 juin 2024. La crise démocratique s’est encore aggravée : la moitié des citoyens ne se sont pas déplacés. Et ceux qui se sont déplacés ont voté à plus de 36% pour des listes d’extrême-droite.
Il est minuit moins une. Toutes les forces de la CGT doivent rentrer dans la bataille pour ouvrir des perspectives de progrès et empêcher l’extrême droite d’accéder au pouvoir
Cela fait 6 ans que l’association, qui représente les employeurs des GPS/IP, balade les organisations syndicales afin de ne pas négocier. Pourquoi ? Pour enlever des garanties salariales de notre CCN.
Deux mois après les élections législatives qui ont placé en tête le programme progressiste du Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron consent enfin à nommer un Premier ministre issu d’un parti politique qui n’est que la 4eme force de l’Assemblée Nationale. La médaille en chocolat devient la médaille d’or par la volonté de Jupiter !