L’UCANSS sonne l’hallali !
Depuis 2004, l’encadrement de la Sécurité sociale a pu mesurer l’écart entre l’exercice d’un métier rendu de plus en plus difficile et le mépris de l’employeur à le reconnaitre à sa vraie valeur.
Aujourd’hui l’UCANSS est prête à franchir une nouvelle étape, à savoir, la déclassification de l’encadrement.
Comment peut-on accepter de négocier quand des cadres aujourd’hui seront demain reclassés comme employés (exemple : assistants service social, les DAM, les contrôleurs etc…) ? Même si nous ne sommes pas forcément attachés à un titre honorifique, c’est bien l’évolution salariale et le niveau de vie des cadres qui sont attaqués.
Nous sommes bien dans la continuité de la destruction du statut cadre s’inscrivant à la suite de la disparition de l’Agirc depuis le 1er janvier 2019
Pour l’UCANSS, l’encadrement devient la variable d’ajustement.
La Cofict revendique le maintien de la diversité des métiers reconnue aujourd’hui dans l’encadrement : managers, experts, techniciens.
Ce n’est pas avec ce que l’UCANSS propose aujourd’hui que nos conditions de travail vont s’améliorer. L’objectif à peine voilé est de mettre en place un système qui valorise la performance à outrance sur des critères définis à la tête du client.
Le risque est de voir émerger de nouvelles maladies psycho-sociales avec une explosion des burn-out et une désocialisation de l’exercice de la fonction des cadres.
Que devient demain l’empathie tant prônée par nos employeurs dans un système où ce sera chacun pour soi ?
Comment les managers motiveront leurs troupes avec une grille salariale tassée vers le bas qui détruit nos garanties collectives.
Cadres à la Sécurité sociale, nous sommes tous impactés :
– L’employeur se refuse à reconnaître nos qualifications
– L’employeur se refuse à nous reconnaître une rémunération à la hauteur de notre investissement
– L’employeur se refuse à reconnaître notre ancienneté dans l’institution en la supprimant tout simplement.