La Jeunesse mérite aussi des milliards !
La Pandémie met en exergue l’incurie du Gouvernement en matière de politique Jeunesse
Depuis la mi-mars, le Gouvernement a confiné le Pays, réagissant en retard à une Pandémie décrétée par l’OMS dès le 30 janvier 2020. Non seulement L’État d’urgence nous prive de nos libertés, mais il permet l’instauration d’un État policier, à tel point que la CNCDH (Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme) alerte le gouvernement. (Voir ici)
La jeunesse la plus en difficulté attendra !
Les salarié.e.s des Missions Locales confinés sans accord de branche
Dès le début du confinement la CGT Missions Locales a proposé un accord de branche « Pandémie » afin de préserver la santé des jeunes et des salariés, ainsi que les conditions de travail de ces derniers. Hélas, le patronat des missions locales a jugé que c’était « chacun pour soi » au niveau du soi-disant réseau des missions Locales. Estimant que ses recommandations seraient suivies…laissant chaque Direction décider à sa guise.
Bien entendu, ce sont les femmes avec enfants qui ont largement été victimes de la situation devant cumuler garde d’enfants et télétravail, souvent sans matériel ni défraiement.
La CGT Missions Locales interpelle le Gouvernement dès le mois en avril 2020
Des solutions pour les jeunes suivis par les missions locales, c’est ce que la CGT ML a demandé au gouvernement dans un courrier au Président de la République et au 1er Ministre (Voir ici). Prolongation du Pacea, et de la GJ, harmonisation de l’octroi des aides, etc…Rien à l’horizon, si ce n’est des cadeaux aux entreprises en lien avec l’apprentissage.
Des solutions et des milliards il y en a pour les entreprises
460 milliards pour les entreprises, combien pour une réelle politique Jeunesse ?
Ces milliards sont donnés sans contrepartie, les entreprises et les grands groupes vont pouvoir licencier.