Les freins à la syndicalisation sont nombreux, puissants… mais pas insurmontables.
La CGT et la COFICT travaillent à lever ces obstacles pour que les cadres, ingénieurs, techniciens et professions intermédiaires puissent pleinement s’engager et peser sur leur avenir professionnel.
Frein n°1 : La crainte du blocage de carrière
« Si je me syndique, je n’aurai plus d’évolution possible. »
Ce frein est réel… mais il ne doit pas devenir une fatalité.
• Oui, des discriminations syndicales existent.
• Non, elles ne sont pas une raison de renoncer à ses droits.
• Et surtout, ne pas être syndiqué ne protège pas d’un déroulement de carrière injuste.
La discrimination syndicale est illégale. Elle peut être dénoncée et sanctionnée.
La méthode Clerc, portée par la CGT, a permis de nombreuses victoires en justice
Frein n°2 : Les injonctions paradoxales
« Comment puis-je être cadre, appliquer les décisions de la direction… tout en étant syndiqué à la
CGT qui les critique ? »
Un cadre est lié par un contrat de travail, il exécute les décisions dans ce cadre.
Mais cela n’empêche pas de contester ce qui est injuste ou inefficace en tant que militant.
Être cadre ne signifie pas renoncer à ses valeurs.
Dans les IRP, dans les mobilisations, un cadre syndiqué agit au service du collectif, tout en gardant son rôle
professionnel.
Frein n°3 : La peur de l’isolement
« Je vais être vu comme un OVNI parmi les autres cadres… »
C’est une peur légitime.
Syndiqué, on peut se sentir isolé face à sa hiérarchie, ses collègues, ou même vis-à-vis des autres syndiqués.
Mais l’isolement n’est pas une fatalité :
• La CGT et la COFICT organisent les ICTAM*, vous n’êtes pas seul.
• Le syndicalisme cadre est en développement, reconnu, efficace.
• S’engager, c’est gagner en cohérence, en force, en solidarité.
Frein n°4 : Une image négative du syndicalisme CGT
« La CGT ? Toujours contre tout, jamais constructive. »
Cette image est savamment entretenue par les médias dominants.
En réalité, la CGT propose, construit, innove.
La CGT est la première organisation en termes d’accords signés avec les employeurs. Chaque année plusieurs centaines d’accords sont signés par la CGT, à l’avantage des salariés.
Elle est force de proposition sur :
• la qualité de vie au travail,
• l’égalité pro,
• la transition écologique,
• la reconnaissance des qualifications…
Refuser le syndicalisme, c’est laisser les décisions à d’autres.
Se syndiquer, c’est reprendre sa place dans le débat.
Frein n°5 : Le devoir de loyauté :
« Le cadre se doit d’être loyal » … mais envers qui ? la direction ? les personnes qu’il encadre ?
l’institution et ses valeurs ?
La direction n’est pas l’entreprise car l’entreprise c’est bien plus que cela : c’est la somme de toutes les fonctions et l’encadrement est bien plus central que la direction. Pourquoi obéir à la plus petite partie de
l’entreprise qui connait le moins le travail concret ?
Le devoir de loyauté ce n’est pas renier ses valeurs, ses convictions, sa personnalité La loyauté s’exerce d’abord par le travail bien fait, et la fidélité aux valeurs portées dans l’entreprise. La loyauté est avant tout due à l’entreprise pas à sa Direction…
Vous n’êtes pas seul à douter… mais vous êtes encore moins seul à vouloir agir.
Briser les freins à la syndicalisation, c’est faire le premier pas vers une action collective, éthique et cohérente avec ses responsabilités.