La délégation Sud Mutalité rejoint la CGT
Le plan de licenciements et de suppressions de postes décidé par l’employeur n’a pas épargné les représentants du personnel. Et les élus du personnel Sud Mutualité amenés à rester dans l’entreprise ont décidé collectivement d’adhérer à une organisation syndicale mieux implantée en mutualité, dotée de moyens plus importants et qui partage les valeurs et les priorités défendues par la délégation Sud Mutualité. Dans ce contexte, la délégation Sud Mutualité a décidé de rejoindre la CGT.
Faire respecter nos droits avec l'appui de la Fédération
Il ne vous a pas échappé qu’outre la situation difficile dans laquelle vont se retrouver les collègues licenciés, et les séquelles psychologiques pour tout le monde, la désorganisation globale de l’entreprise provoquée par le plan social n’a pas fini de produire ses effets. Elle va nécessiter de batailler encore plus avec l’employeur pour faire respecter vos droits, éviter la poursuite de la dégradation des conditions de travail, améliorer la situation sociale. C’est le programme de la nouvelle section CGT, qui bénéficiera pour ce faire de l’appui de la Fédération nationale des personnels des organismes sociaux (FNPOS-CGT).
L’appui de cette fédération nous permettra également d’être mieux informés de ce qui se passe dans les groupements, voire de coordonner notre action avec celle des syndicats et sections syndicales présents en mutualité.
préparons la nouvelle mandature
Nous allons préparer la prochaine mandature au CSE, prévue au 4e trimestre 2024, comme nous avons mené les précédentes, en refusant toute attrition de vos droits, déjà sérieusement malmenés ces derniers mois.
Mobilisés sontre le Plan Social
Nous continuerons bien entendu à pratiquer un dialogue constructif avec les autres sections syndicales comme cela a été le cas, notamment lors de la mobilisation contre le plan social.
Nous attendons enfin de l’employeur qu’il respecte ses obligations et s’attaque véritablement aux maux qui gangrènent l’entreprise : risques psychosociaux, politique salariale injuste et illisible, défaut d’accompagnement de nombreux salariés face aux évolutions des métiers… Pas seulement en mots mais aussi en actes concrets, avec un véritable changement dans la façon d’appréhender les relations humaines et sociales au travail. De ce point de vue, la façon dont le nouveau modèle social a été pensé et présenté par la direction confirme nos inquiétudes quant à l’incapacité de l’employeur, encore aujourd’hui, à prendre la mesure de ses erreurs passées.