Dans l’objectif de s’échapper d’une nouvelle censure et sauvegarder la contre-réforme Borne Macron, François Bayrou abandonne aux mains du patronat avec la mise en place d’un «conclave» ce dossier qui a vu 90% du salariat s’y opposer fermement.
Cette pseudo concertation doit se faire dans un cadre budgétaire verrouillé et sans abrogation de la dernière réforme en préalable. Autant dire qu’il n’y aura strictement aucune marge de discussion, et encore moins de négociation.
Les volontés du patronat sont très claires comme a pu les détailler le numéro un du Medef Patrick Martin au CRAPS (cercle de Recherche et d’analyse sur la Protection Sociale) :
« dans le cadre de la concertation sur les retraites…, le Medef souhaite, quand elle aura lieu, que soit mise sur la table la question d’une dose de capitalisation afin de trouver des solutions pérennes à la baisse prévisible du taux de remplacement des pensions avec des solutions d’épargne… ». Pour le Medef c’est très clair il faut changer de système et sortir du système de retraite de la Sécurité sociale pour jeter les salariés vers les fonds de pensions.
Il continue :
« compte tenu du mur démographique qui est devant nous, nous devons réfléchir à une approche stratégique de long terme et non des mesures au coup par coup » . Ils veulent clairement aller plus loin que la dernière réforme et nous imposer le système à points rejeté en 2019 dont l’objectif est simple : un changement de système de retraite radical qui repousse l’âge de départ à la retraite et baisse le niveau des pensions de façon automatique.
F. Bayrou avec la complicité du patronat dont il a toujours été un allié fidèle a élaboré une stratégie commune pour ne pas abroger la dernière réforme.
Leur objectif est bien d’aller plus loin dans la remise en cause de notre système de retraite par répartition qui garantit aujourd’hui des droits et un revenu de remplacement aux retraités. Il faut stopper les appétits des capitalistes et grands groupes assurantiels !