Avec la nomination de M. Barnier, E. Macron piétine une fois de plus la démocratie afin d’accélérer sa politique ultra libérale sanctionnée au printemps dernier par le vote. À la botte du grand patronat il n’hésite pas à s’allier au RN dans cette entreprise dont l’objectif est simple, en finir avec la Sécurité sociale et les services publics. Dès le gouvernement formé, les annonces d’une politique d’austérité sans précédent vont tomber : retraite, pouvoir d’achat, santé, enseignement public, services publics…
Comme déjà annoncé il n’abrogera pas la réforme des retraites et il fera même pire puisque la commission européenne annonce que tous les États vont devoir passer à un départ à la retraite à 66 ans. L’Italie aux mains d’un parti d’extrême-droite xénophobe annonce déjà qu’elle veut tester un départ à 70 ans pour les fonctionnaires.
Jusqu’à quand tolérerons nous que la politique de notre pays soit dictée par une minorité de technocrates retranchés à Bruxelles et complètement déconnectés des réalités quotidiennes de nos concitoyens.
Plans d’austérité après plans d’austérité ils ne font que sonner le glas de notre révolutionnaire modèle de protection sociale au nom d’une compétitivité crasse, seul le profit à court termes prime pour ces gens-là, peu importe les conséquences pour la population … Les menaces de Michel Barnier sur l’Aide Médicale d’Etat en sont un exemple de plus, les professionnels de santé pointent le danger d’une telle mesure pour moins de 0,5% du budget de la Sécurité sociale.
Le programme du NFP a pu offrir des perspectives d’avancées sociales avec notamment l’abrogation de la réforme des retraites, et c’est ce qui l’a porté en tête à l’Assemblé Nationale. Après le hold up sur les élections, réalisé par Macron avec la complicité du RN, la question de nos 2 ans de vie volées se pose toujours et deviens de plus en plus concrète.
Pour la FNPOS CGT l’abrogation de cette réforme est une priorité non négociable afin que la retraite ne redevienne pas l’antichambre de la mort. Mais nous devons aller plus loin.
La FNPOS CGT exige le retour à un départ à la retraite à 60 ans à taux plein pour une durée de carrière de 37,5 ans et l’annulation de la décote.
La FNPOS CGT revendique un retour aux 10 meilleures années de cotisations pour le calcul de la pension afin que la retraite redevienne un véritable salaire de remplacement.
Pour la FNPOS CGT il est indispensable que la pénibilité soit compensée par des départs anticipés à minima à 55 ans dans le cadre de la retraite.
Pour la FNPOS CGT, la retraite comme la santé, les salaires et les services publics sont des choix de société majeurs et incontournables pour le bien être de tous et doivent être la priorité des élus de ce pays.
Tout est finançable en réorientant l’argent des exonérations de cotisations et des aides publiques versées aux grandes entreprises qui versent des dividendes records.