La FNPOS CGT s’indigne des résultats des élections européennes du 9 juin et de la décision de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale. Fidèle à ses valeurs humanistes, de solidarité, de justice et de progrès social, la FNPOS CGT prend toutes ses responsabilités en s’engageant aux côtés du Front Populaire.
La CGT est indépendante mais pas neutre.
Depuis des années les politiques successives de régressions sociales n’ont eu qu’un seul but : détruire les conquis des travailleurs arrachés de haute lutte. Cette situation n’est pas nouvelle, la CGT alerte depuis plus de 20 ans sur le risque d’accession au pouvoir de l’extrême droite portée par ses alliés du grand capital.
Ces doctrines libérales n’ont occasionné que la misère et ont à nouveau précipité la population dans la peur du lendemain. Misère et désespoir sont le terreau de la division de la société faisant ressurgir la bête immonde.
Depuis 2017, Macron, se présentant comme seul rempart à l’extrême droite, n’a en réalité eu de cesse de dégrader la situation des travailleurs et de leurs représentants syndicaux par la casse du Code du Travail, de la Sécurité sociale, de l’assurance-chômage, des régimes de retraite… Face à la contestation et aux mobilisations syndicales et populaires, le président des riches a fait le choix de la répression, de la brutalité et du déni de démocratie. Emmanuel Macron, en bon soldat du patronat, a imposé son projet mortifère en s’appropriant même les thèses nauséabondes de l’extrême droite. En décidant la dissolution de l’Assemblée nationale, le soir même des résultats qui portent au plus haut les forces obscurantistes, le président fait le choix de la politique du pire.
Face à l’urgence, la FNPOS CGT appelle l’ensemble du monde du travail à se lever et s’unir, elle apportera tous les moyens nécessaires à nos syndicats.
Soutenons le Front Populaire tout en restant fidèles à nos revendications :
« Emploi, Salaire et Protection sociale à travers notre 100% Sécu »
Menons la bataille des idées en se mettant à disposition des UL, des UD et des équipes de campagne.
Portons le débat sur l’imposture sociale de l’extrême droite sur nos lieux de travail.
Participons massivement aux mobilisations quotidiennes et temps forts comme ce samedi 15 juin, le 20 juin, le 27 juin et les dates à venir…
Saisissons-nous de ces trois semaines pour ouvrir une nouvelle page de notre histoire sociale et offrir de nouvelles perspectives aux travailleurs.