Sous l’influence de la révolution Russe des minorités entendent poursuivre dans une orientation de rupture avec le capitalisme.
Sur fond d’échecs des grandes grèves de l’après-guerre (1907/1920), la montée de l’opposition révolutionnaire au sein de la CGT se traduit par de très graves déchirements internes et à l’initiative des réformistes, par l’exclusion des minoritaires en passe de prendre le pouvoir.
Désormais vont cohabiter pour 14 années deux courants, l’un réformiste(la CGT), l’autre révolutionnaire (la CGTU).
La CGTU se situe dans la tradition d’extériorité de la classe ouvrière par rapport au patronat et à l’État. Partisane de la construction d’une réponse révolutionnaire, elle participe à la création et au fonctionnement de l’Internationale syndicale rouge. Elle est progressivement dominée par le courant communiste jusqu’à atteindre une quasi fusion directionnelle à la fin des années 1920.
Son orientation : la lutte des classes !
Elle mène un syndicalisme combattif, s’oppose à l’occupation de la Ruhr et lance une grève générale contre la guerre du Rif le 12 octobre 1925 et contre toute forme de colonialisme ce qui contraint ses militants, bien souvent, à l’illégalité.
La CGTU accorde une grande place à l’action en direction des chômeurs qu’elle tente d’organiser.
Elle fait émerger de grands dirigeants tel Ambroise Croizat, Benoît Frachon, Gaston Monmousseau, Marcel Paul, Julien Racamond.
Durand une très longue période ces deux centrales s’ignorent dans le meilleur des cas et souvent se combattent.
Néanmoins des voix s’élèvent début des années 30 pour dénoncer le préjudice syndical qu’entraine la division des ouvriers …
A SUIVRE