Le mois le plus long

Notre colère ne restera pas confinée et vous devrez nous rendre des comptes !
Partage cette page

La 5ème semaine…de Confinement !

Lors de son dernier show télévisuel, Macron, moins martial qu’à son habitude, nous a gentiment remerciés toutes et tous, pour avoir respecté, dans l’ensemble, ce premier mois de confinement.

Sans en faire le bilan, il nous a semblé important de revenir sur cette phase pour le moins exceptionnelle que nous avons vécue lors de ce début de crise sanitaire.

Une mise en route sous surveillance

Après une première semaine quelque peu chaotique et fluctuante selon les secteurs professionnels, nous avons réussi malgré tout, grâce aux interventions et aux pressions que nous avons faites aussi bien au niveau national que local, à faire en sorte que le service aux usagers soit maintenu tout en préservant la santé et la sécurité des salariés.

Le télétravail s’est déployé, non sans difficulté et souvent de manière forcée, aussi soudaine que  subie. Les droits de retrait se sont multipliés, les fermetures d’accueil enfin actées et le nouveau mode de communication avec nos employeurs est devenu à peu près opérationnel mais malgré tout dans un sens assez descendant. Nous avions à ce stade le sentiment d’une prise en compte de la situation sanitaire et de la crise du COVID-19 par tout un chacun ou presque…parfois pour de bonnes raisons ou par obligation. Malgré tout, les premières mesures positives se faisaient sentir.

La reprise du travail et les milliards aux entreprises plutôt que la sécurité des salariés!

Pour autant, le manque de matériel et de protection apparaissait de manière criante et dangereuse notamment dans l’aide et le maintien à domicile comme pour les salariés des UGECAM et des centres de santé mutualiste, dû à l’absence totale de prévision gouvernementale en la matière.

D’ailleurs, nous nous attendions à ce que ce Gouvernement, devant l’ampleur de la crise sanitaire, prenne des décisions qui s’imposent pour réquisitionner les entreprises afin de produire le matériel et définir, comme en Italie et en Espagne, la liste des activités essentielles.
 
Que nenni ! Le plus urgent pour lui était de sortir des milliards pour les entreprises, quelques miettes pour la santé et surtout, une remise en cause du droit du travail au travers d’une loi dite d’urgence sanitaire.
 
Les personnels soignants comme l’ensemble des salariés contraints à travailler n’auront qu’à attendre pour pouvoir s’équiper et se protéger.

Chassez le naturel libéral, il reviendra au galop sous ordonnance !

Le Code du Travail détourné au profit du patronat

Ainsi, après une première quinzaine presque teintée d’empathie salariale, les employeurs reprenaient du poil de la bête grâce à l’arsenal mis en place par le Gouvernement et changeaient totalement de braquet, pour remettre tout le monde au boulot ! 

Dès lors, les quinze jours qui ont suivi ont été teintés de tentatives d’ouvertures des accueils, de remises en cause des congés payés, des RTT, du temps de travail, le télétravail h24 …. 

Tout cela dans le mépris absolu des Instances Représentatives du Personnel et des règles de sécurité imposées face au virus.

Macron... méprisant flou de La République

Restez chez vous mais allez bosser, protégez-vous mais ne portez pas de masque ! L’incohérence politique au service du patronat… 

 

Alors quand le Président nous fait son nouveau discours, la larme à l’œil et saupoudré de quelques meurettes sociales, nous n’y croyons évidemment pas. 

Pire lorsque qu’il cite les jours heureux, nous nous sentons insultés. 

Jamais nous ne tolérerons que soit récupéré, à des fins libérales, le programme du Conseil National de la Résistance qui nous a justement permis d’avoir des jours heureux.

Résistance !

Et puisque Macron parle de guerre, entrons en résistance ! 

 

Résistance contre cette politique au profit des ultras riches. 

Résistance contre cette société libérale qui nous a conduits au drame humain que nous vivons. 

Résistance contre l’unité nationale, que nous ne voulons ni de près ni de loin…

 

Ce fut certainement le mois le plus long, et vous nous en promettez un autre avec à la sortie du sang et des larmes pour les salariés. Vous voulez sans vergogne nous faire payer vos fautes et votre crise.

Nous avons depuis longtemps identifié le virus,
celui de la finance, et nous avons l’antidote !

Salaires, emploi et protection sociale

Notre colère ne restera pas confinée et
vous devrez nous rendre des comptes !

En téléchargement…