"Dans les caisses de sécurité sociale, vous répondez aux nombreuses questions du public... Notre pays a pris le chemin de la résistance contre l’épidémie et c’est vous qui en tracez la voie". Véran, Ministre de la santé.
Les syndicats CGT de la CNAV lui répondent
Monsieur Le Ministre,
Vous vous êtes adressé dans un message daté du 2 avril à l’ensemble des salarié-E-s de la Sécurité sociale reconnaissant le rôle essentiel assuré par notre institution. Vous indiquez ainsi que: « Notre pays a pris le chemin de la résistance contre l’épidémie et c’est vous (…salarié-E-s de la Sécurité sociale…) qui en tracez la voie ».
Evolution salutaire par rapport à la position que vous défendiez quand, député vous remettiez, par le dépôt d’un amendement visant à remplacer dans la Constitution le terme « Sécurité sociale » par « Protection sociale », le sens même et les valeurs de la Sécurité sociale.
Comme le Président de la République, vous semblez redécouvrir les vertus de notre système solidaire, quand lui redécouvre celles de l’Etat providence.
D’un seul coup, « celles et ceux qui n’étaient rien », qui « n’avaient qu’à traverser la rue s’ils cherchaient un emploi »sont parés de toutes les qualités…
Le gouvernement auquel vous appartenez redécouvre l’utilité sans faille des services publics et de leurs salarié-E-s. Le même gouvernement reconnaît le rôle essentiel des salarié-E-s du commerce, des transports, etc…. Et voilà, les « riens », les petits, les sans grades élevés au rang de « héros » par la simple volonté de ce Président et de son Gouvernement… Bel exercice de communication !
Il aura fallu un virus pour que vous redécouvriez la vraie vie.
Depuis des mois, nous exigeons des moyens pour vivre et travailler. Depuis des mois, nous nous battons pour défendre le droit à la santé, les Services publics, notre système de retraite solidaire. Depuis des mois, nous refusons les suppressions d’emplois, la suppression des organismes sociaux, la diminution des budgets, le travail précarisé. Depuis des mois, nous militons pour l’augmentation générale des salaire, l’égalité femmes hommes, l’amélioration des conditions de travail. Depuis des mois, nous refusons vos réformes.
Vous reconnaissez d’ailleurs vous même le caractère rétrograde et néfaste de vos réformes puisque vous venez de décider le report de la loi sur les retraites et de la dernière phase d’application de la réforme de l’assurance chômage..
La CGT peut être fière d’avoir combattu, par la grève et les manifestations, vos contre réformes , dont le seul objectif est de servir la finance. Vos seules réponses: la violence policière, la répression contre les manifestations, la répression contre celles et qui luttent et qui résistent à votre offensive libérale…
Quelles leçons tirez vous de votre politique, qui avec celle de vos prédécesseurs, a conduit l’hôpital public à la situation que nous connaissons aujourd’hui ? La loi de finance rectificative est éclairante 345 milliards d’aide et de soutien à l’emprunt aux entreprises et seulement 3 milliards pour les hôpitaux.
La CGT peut être fière d’avoir combattu, par la grève et les manifestations, vos contre réformes , dont le seul objectif est de servir la finance. Vos seules réponses: la violence policière, la répression contre les manifestations, la répression contre celles et qui luttent et qui résistent à votre offensive libérale…
Quelles leçons tirez vous de votre politique, qui avec celle de vos prédécesseurs, a conduit l’hôpital public à la situation que nous connaissons aujourd’hui ? La loi de finance rectificative est éclairante 345 milliards d’aide et de soutien à l’emprunt aux entreprises et seulement 3 milliards pour les hôpitaux.
En même temps votre gouvernement met honteusement cette période de confinement à profit en s’attaquant une nouvelle fois aux salarié-E-s comme le prévoit la loi dite d’Urgence sanitaire.
Nous saurons demander des comptes à ceux qui mettent en place ces politiques antisociales
En même temps votre gouvernement met honteusement cette période de confinement à profit en s’attaquant une nouvelle fois aux salarié-E-s comme le prévoit la loi dite d’Urgence sanitaire.
Nous saurons demander des comptes à ceux qui mettent en place ces politiques antisociales
Monsieur Le Ministre, nous le disons haut et fort :
"Nos vies valent plus que leurs profits".
En même temps votre gouvernement met honteusement cette période de confinement à profit en s’attaquant une nouvelle fois aux salarié-E-s comme le prévoit la loi dite d’Urgence sanitaire.
Nous saurons demander des comptes à ceux qui mettent en place ces politiques antisociales