Pour le secteur de l’aide, accompagnement et soins à domicile, nous connaissons tous la situation :
• Aucun financement prévu ce qui mettrait en danger notre branche.
• Des mesures irréalistes comme le recrutement massif d’ergothérapeutes et de kinési thérapeutes pour le domicile pour faire reculer l’âge de la dépendance (Tribune de Mme Annika BRUNA du 17 février 2023).
• Rien pour les salariés(e)s du secteur en grande précarité.
Dans notre secteur très féminisé, les députés Rassemblement National au parlement Européen s’abstiennent ou s’opposent aux textes visant à améliorer les droits des femmes au travail, comme la résolution qui résorbe les écarts salariaux entre les femmes et les hommes en Janvier 2020 ; ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Le programme du Rassemblement National en matière d’autonomie repose sur l’aide financière directe aux personnes laissant la porte ouverte à la libéralisation et la commercialisation du secteur et mettant les personnes et leurs familles seules face à la vieillesse ou au handicap. Il propose un modèle antisocial qui creuse les inégalités entre ceux qui ont les moyens d’être aidés et les autres. Il préconise la préférence nationale, ce qui sera un très mauvais signal pour les métiers en tension, notamment ceux de notre secteur. Un certain nombre de salariés risque de se voir retirés la nationalité française, voire leur titre de séjour et n’auront plus l’accès à l’emploi, au logement, et aux prestations sociales.
L’aide, l’accompagnement, et les soins à domicile risquent d’être impactés dans leurs missions d’utilité publique pour des millions d’usagers.
Pour rappel :
Ils ont voté contre :
– L’augmentation du SMIC.
– L’indexation des salaires sur l’inflation.
– La revalorisation des pensions de retraites.
– La gratuité des cantines scolaires.
– Le gel des loyers.
– La taxation des plus riches.
La CGT revendique pour le secteur de l’aide, de l’accompagnement et des soins à domicile :
• Une prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale pour que chacun soit accompagné selon ses besoins et non selon ses moyens.
• La non marchandisation du secteur.
• La revalorisation des salaires et la prise en compte de tous les frais professionnels.