Le gouvernement continue à nous parler de pédagogie et d’incompréhension, affichant que quelques soient leurs âges, qu’ils soient travailleurs, privés d’emploi, retraités, ou étudiants, les citoyens n’ont pas le niveau de compréhension souhaité pour « appréhender » les raisons et le contenu de son projet de réforme des retraites.
Après la vague qui a déferlé dans les rues de plus de 280 villes du pays ce samedi, le gouvernement est resté sourd. Ce mépris affiché face à l’une des plus grosses mobilisations de ces 30 dernières années, renforce notre détermination. Borne préfère courir derrière 30 députés LR plutôt que d’écouter plus de 2,5 millions de personnes de tous âges, lieux et professions qui sont descendues dans la rue. 75% de la population rejette en bloc cette réforme injuste et brutale.
Avec le projet de loi sur la réforme des retraites, le gouvernement accumule les fausses promesses sur l’emploi des seniors. Il annonce s’attaquer au problème du chômage des seniors (le taux d’emploi des 55-64 ans atteint 56,8 % contre 62,6 % dans la zone euro) mais ne propose dans sa réforme qu’un seul levier : la création d’un index, renseigné par les entreprises, à l’image de l’index égalité professionnelle dont on connait déjà les limites.
Ensemble le 7 mars mettons la France a l’arrêt ! Pour le retrait de la reforme des retraites. Les salariés des Organismes de Sécurité sociale sont engagés comme les millions de salariés du public et du privé dans le combat pour obtenir le retrait de la réforme des retraites
La réforme Sarkozy de 2010 qui a déjà repoussé l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans fait apparaitre aujourd’hui ses conséquences néfastes sur la santé des travailleurs et plus particulièrement des travailleuses. Avec la réforme Macron/Borne, les 1ères de cordée sont les grandes oubliées. Contrairement à ce qui est présenté, les situations de précarité dans lesquelles elles se trouvent déjà, non seulement ne sont pas prises en compte mais au contraire accentuées.
Malgré une forte contestation populaire avec 2.5 millions de personnes dans les rues à chaque mobilisation et plus de 90% des travailleurs opposés à cette réforme, le gouvernement reste sourd. Isolé et affaibli par ses mensonges, il cherche appui auprès d’une poignée de parlementaires républicains trop heureux d’exister à nouveau médiatiquement.
Après les succès des journées de mobilisation qui ont débuté le 19 janvier, les manifestations des 7 et 8 mars ont non seulement confirmé le niveau des appels précédents mais les ont amplifiés. Des millions de travailleurs, de retraités, de jeunes, de privés d’emplois continuent de mener la lutte pendant que la population rejette de plus en plus massivement cette contre-réforme des retraites.
La Sécurité sociale, ses objectifs, ses principes, est le symbole d’une société moderne, juste et solidaire. Elle se résume par ces mots qui sont à la base de sa création : « Cotiser selon ses moyens, recevoir selon ses besoins. » Pourtant depuis sa création, elle fait l’objet de nombreuses attaques par les gouvernements successifs, et surtout par un patronat qui a combattu de tout temps toute idée de partage des richesses et société solidaire. La santé et la retraite aiguisent les appétits de la finance.
La création de la Sécurité sociale en 1945 est l’aboutissement d’un long combat. C’est la lutte de classe qui en est à l’origine. Les premières caisses de secours ont été imposées aux patrons par les grèves. Aujourd’hui la défense de la Sécurité sociale passe par la même règle : se défendre ensemble, pour protéger chacun !
Face à l’extrême droite, le front populaire ! L’abstention et l’extrême droite ont atteint un record lors des élections européennes de ce 9 juin. Cette tendance est à l’œuvre dans toute l’Europe mais la France est le pays dans lequel les listes d’extrême droite font le score le plus élevé et progressent le plus.
Nous, les collectifs jeunes de la Confédération Générale du Travail (CGT), dénonçons fermement la montée de l’extrême droite en France et en Europe. Face à la propagation de leurs idées xénophobes, racistes, et réactionnaires, nous affirmons notre opposition catégorique et notre engagement à lutter contre cette menace.
Nous constatons de plus en plus de tentatives de censure de la part des employeurs, ceux-ci considérant que leur pouvoir de direction est sans limite. Ils tentent d’imposer une vision du syndicalisme consensuel et limité à l’espace professionnel avec un argument qu’ils jugent inattaquable : nos publications seraient politiques et non syndicales.
Après le choc des européennes les exigences sociales doivent être entendues ! L’abstention et l’extrême droite ont atteint un record lors des élections européennes de ce 9 juin. Cette tendance est à l’œuvre dans toute l’Europe mais la France est le pays dans lequel les listes d’extrême droite font le score le plus élevé.
Sous un discours aux apparences sociales, l’extrême droite porte les intérêts des puissant·es, au détriment des travailleuses et travailleurs, des personnes privées d’emploi et des retraité·es.
La FNPOS CGT s’indigne des résultats des élections européennes du 9 juin et de la décision de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale. Fidèle à ses valeurs humanistes, de solidarité, de justice et de progrès social, la FNPOS CGT prend toutes ses responsabilités en s’engageant aux côtés du Front Populaire. La CGT est indépendante mais pas neutre.